La décision d’utiliser le collodion humide, survenue en 2007, n’est
pas un choix qui soit seulement d’ordre esthétique. L’aspect artisanal
du procédé offre à la fois un contrôle important sur la qualité de la
photographie tout en laissant à l’accident un espace précieux pour
exister. C’est une prise de position radicale pour le passé tout en
profitant du caractère instantané offert par un procédé qui exige
qu’on traite et qu’on voit l’image apparaître là où on l’a prise.
© 2023 René Bolduc – Photographe